labrys, études féministes/ estudos feministas
julho/dezembro2007- juillet/décembre 2007

Faire des études féministes sans le savoir

 

Micheline Dumont

à Antoinette Baboyant

 

            Qu’une chose ici soit claire : en 1965, les « études féministes » constituent pour moi du non-être pur. Durant trois années à l’université, en histoire, je n’ai jamais entendu quelque information que ce soit sur un objet d’étude qui pourrait être l’histoire des femmes. Mais j’ai suivi des cours de Guy Frégault, le seul professeur qui m’ait vraiment marquée et j’en ai tiré la conviction que la véritable histoire doit être sociale. Et que la discipline historique ne peut nous informer que si on sait poser au passé des questions intéressantes et inédites. Mais ces intentions sont restées lettre morte pour moi puisque j’ai cessé de faire de la recherche après l’université.

            En 1965, j’ai trente ans, je suis à Paris, où j’ai suivi mon mari qui fait son doctorat en sociologie. J’ai une fille de cinq mois et ma vie vient de prendre un nouveau tournant. En effet, j’ai enseigné l’histoire et la didactique de l’histoire dans une école normale de 1959 à 1965. Durant ce laps de temps, l’avenir s’est présenté à moi par le dilemme suivant : l’amour ou le travail ? L’amour : je me marie et j’élève mes enfants ; le travail : je continue ma carrière d’enseignante. Se marier ET travailler me semble encore une possibilité problématique. Je pense qu’on a du mal aujourd’hui à imaginer la force des prescriptions sociales et religieuses qui encadrent à ce moment-là les jeunes femmes. Et pour moi, devenir professeure d’université est tout simplement impensable. Voulant concilier mariage et vie intellectuelle, j’ai souhaité épouser un professeur d’université : mes désirs sont accomplis.

            En septembre 1967, de retour à Montréal, on me convainc de continuer à enseigner à l’École normale, à l’époque où ces institutions ferment les unes après les autres. J’accepte une charge à temps partiel ; juste une dernière étape professionnelle avant de me plonger dans la vie familiale car je suis enceinte. J’ignore à ce moment là que je pourrais réclamer un congé de maternité. Cette mesure sociale n’existe ni dans la réalité, ni dans ma conscience. Je me suis trouvé un remplaçant pour deux mois et je reprends le chemin de l’école avec un bébé de six semaines. Heureusement, j’ai une gardienne et je ne travaille que deux jours par semaine. Après le dernier cours de l’après-midi, je sprinte à la maison pour la tétée de quatre heures.

            Au printemps de 1968, Monique Bégin, la secrétaire de la Commission Bird, me propose de rédiger un texte d’une trentaine de pages sur l’« histoire de la situation de la femme dans la province de Québec ». L’année scolaire est terminée : pourquoi ne pas occuper mes loisirs (!!!) avec ce petit contrat ? J’accepte car la vie intellectuelle continue de me passionner. On me remet alors le texte d’une recherche déjà rédigée « Historique des traditions culturelles de la femme canadienne » de Margaret Wade-Labarge. J’ai la primeur de cet article qui me donne un excellent panorama des traditions occidentales. J’en retiens la force des trois grandes institutions que sont la philosophie grecque, le droit romain et la théologie chrétienne. Je réalise aujourd’hui que le mot patriarcat ne figure pas dans ce texte. Mais mon objectif est différent : je dois parler des femmes de « la province de Québec », comme on dit encore en 1968.

            Mais par où commencer ? Je me demande encore comment j’ai fait : il n’y avait RIEN. Dans quelles collections d’archives pourrait-on trouver des informations sur les femmes ? Et à défaut d’archives, on doit pour le moins vérifier l’histoire constituée, celle qui est déjà écrite. Chose certaine, si cette histoire est écrite quelque part, ce n’est pas durant mes études que j’aurais pu l’apprendre.

            Je me rends à la salle Gagnon de la Bibliothèque de Montréal où une bibliothécaire, mademoiselle Baboyant, me piste sur quelques ouvrages : répertoires de biographies de femmes, Cinq femmes et nous, de Bernard Dufebvre, les répertoires de congrégations religieuses au Québec, Les femmes du Canada, leurs vies et leurs oeuvres[i], L’Almanach de la langue française de 1936, consacré à la femme canadienne-française et surtout Canadiennes, d’Albert Tessier. C’est une Histoire du Canada, comme on dit à l’époque, qui insère dans la trame traditionnelle de l’histoire, des anecdotes, des « faits », qui concernent les femmes et qui ont été ignorés par l’histoire officielle. Intéressant, mais un peu trop pieux pour mon goût, et surtout, construit sur le schéma traditionnel de l’histoire politique. Je sens qu’une « histoire de la situation de la femme » doit déborder des vies individuelles, sortir du carcan de l’histoire politique et rejoindre les réalités de la majorité des femmes. Mais comment les appréhender ? Où trouver des documents sur les femmes ordinaires ?

            La bibliothécaire me guide aussi dans l’histoire récente et me révèle certains documents dont j’ignore même l’existence : La Bonne Parole[ii], les congrès de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, La Sphère féminine[iii], Le Journal de Françoise[iv]. Elle me signale enfin l’ouvrage de Catherine Cleverdon, publié en 1950 : The Women Suffrage Movement in Canada (Cleverdon). Il y a un chapitre sur le Québec. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est un commencement. Studieuse, je découvre également des correspondances anciennes, Élisabeth Bégon, Julie Bruneau-Papineau, les deux premiers tomes du Dictionnaire biographique du Canada, les ouvrages de Jacques Henripin sur la démographie. Je dépouille la Revue d’histoire de l’Amérique française où je récolte une maigre moisson de deux articles.

            Une amie à qui je parle de ce projet me parle d’un ouvrage récent : La condition de la française d’aujourd’hui d’Andrée Michel et Geneviève Texier. Le premier tome comporte une importante section historique et donne un aperçu global de la condition des Françaises dans l’Ancien régime. Voilà un excellent point de départ, puisque je dois aborder le régime français. En fait, l’ouvrage est si passionnant que je cours l’acheter. J’annote fébrilement les sections historiques et me rends à la bibliothèque de l’Université de Montréal lire tous les ouvrages cités. Je commence à me sentir un peu ferrée en condition juridique, car j’ai compris que la « situation de la femme » est conditionnée à la base par les prescriptions du droit civil. Je consulte Bérengère Gaudet, notaire et elle-même en train de préparer une étude sur le Droit familial au Canada. Elle me guide dans le dédale des lois civiles et me propose des catégories pour analyser les articles du Code. Elle me remet la version dactylographiée d’un article de Jacques Boucher : « Histoire de la condition juridique et sociale de la femme au Canada français ».

            Mademoiselle Baboyant, avec qui je discute de la progression de mes travaux, me donne une liste de femmes que je devrais interroger. On pourrait méditer longtemps sur le rôle des bibliothécaires dans l’éveil de la conscience féministe ! Je rencontre donc la présidente de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, Marie-Ange Madore. Thérèse Casgrain me reçoit dans son salon et m’explique la lutte pour le suffrage. Yvette Charpentier, la syndicaliste des midinettes, me parle des ouvrières de la guenille et de leurs grèves durant les années trente. J’écris à Laure Gaudreault, la fondatrice du premier syndicat d’institutrices en 1936, qui m’envoie des exemplaires de La Petite feuille[v]. Florence Fernet-Martel, la seconde bachelière québécoise, m’explique comment les femmes se sont réveillées après la seconde guerre mondiale. Je rencontre également Gabrielle Farmer-Denis qui m’informe sur les Cercles de fermières et Flore Jutras qui me parle des femmes d’affaires. Désirant proposer un panorama de la présence des femmes dans les principales professions, j’écris aussi à toutes les corporations professionnelles pour obtenir le nombre de femmes dans chaque profession en 1968. Mais à la Centrale des enseignants du Québec, on refuse de me donner les chiffres par niveau d’enseignement.

            Fouillant ma propre bibliothèque, j’y découvre un ouvrage de Jean Lemoyne, Convergences : une section constituée d’essais concernent les femmes. Il s’agit de « La femme dans la civilisation canadienne-française », « La littérature canadienne-française et la femme », « Comprise par elle-même » et « La femme et son avenir ecclésial ». Ces textes m’ouvrent de vastes horizons tout en me jetant dans une certaine colère. J’entends un double message : les femmes ont été dominées par les hommes, ce dont j’ai la conviction depuis ma lecture du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir en 1958. Mais en même temps, dans notre histoire, les femmes ont joué un rôle si important qu’on serait en face d’une forme de matriarcat. Cette idée de matriarcat ne me convainc pas du tout. Mais comment l’infirmer ? Or, le premier article traverse à larges traits quatre siècles d’histoire en me pointant les « faits » où on pourrait parler des femmes collectivement. Il s’agit de réactions masculines, mais il est possible de les examiner autrement. Je peux même en dégager une sorte de plan global qui pourrait me servir de guide. Je me sens dès lors en mesure de dessiner mon plan en trois parties :

1.               Le régime français, où j’ai l’intention de parler de la Coutume de Paris qui constitue la base juridique de la condition des femmes ; des fondatrices, si nombreuses dans l’histoire officielle, mais je veux en donner une interprétation nouvelle ; enfin des Filles du Roy, afin de proposer une relecture de la vie de ces femmes ordinaires et de la fameuse question de la fécondité des femmes, couplet favori des historiens masculins.

2.                    Le XIXe siècle, où j’ai l’intention de parler du Code civil de 1866 (toujours la condition juridique), de la vie politique, des nouvelles fondatrices de congrégations religieuses, des premières écrivaines et des mères de famille.

3.                    Le XXe siècle, où j’ai l’intention de parler des associations féminines (je n’utilise pas l’adjectif féministe), de l’accès aux études universitaires, de la participation au monde du travail, du droit de vote, de la réforme du Code civil, des artistes et des écrivaines et de la situation nouvelle pour les femmes depuis 1950.

            Je décide alors de rencontrer Margaret L. MacLellan qui prépare le pendant « canadian » de ma propre recherche. Je veux lui demander son plan et je veux lui présenter le mien. Puisque nos études sont parallèles, autant se coordonner. Son plan est fort différent du mien. Elle passe très rapidement sur la période historique et se concentre sur les luttes des femmes pour transformer leur situation : droits civils, droit à l’instruction, droit d’exercer les professions, droits politiques, participation à la politique active, rôle des associations féminines. Cette discussion me déconcerte car je n’y retrouve pas mon intention de parler des femmes ordinaires. Par ailleurs, elle m’explique que selon elle, on ne doit pas parler des écrivaines et des artistes parce qu’elles n’ont pas eu à lutter pour pouvoir s’exprimer. Sa recherche prend une tonalité nettement politique, ce que je ne souhaite pas pour ma propre recherche. Je reviens de cette rencontre quelque peu troublée. Je garde toutefois mon plan tout en l’amputant, à regret, des sections prévues sur les écrivaines et les artistes. J’aurais bien voulu parler des femmes qui ont signé le Refus Global !

            Il ne me restait plus qu’à écrire. Mon texte s’organise et je ne réalise pas la ligne qui s’en dégage. Durant le régime français, les femmes vivent dans un contexte qui leur permet d’outrepasser les contraintes du droit. Au XIXe siècle, les femmes voient leur condition se détériorer mais la vocation religieuse « représente la seule voie de promotion sociale pour les femmes ». Au XXe siècle, les Québécoises se réveillent et rattrapent rapidement le retard qu’elles avaient pris sur leurs consoeurs canadiennes[vi]. « Cette vision optimiste de l’histoire avec sa noirceur victorienne/napoléonienne/capitaliste n’était pas spécifique au Québec. C’était celle d’Andrée Michel et de Geneviève Texier dans La condition de la française d’aujourd’hui. C’était celle des premiers travaux en histoire des femmes aux États-Unis, des travaux européens en histoire moderne ». Sauf l’ouvrage français, j’ignorais les autres travaux que j’ai découverts bien plus tard. J’ai remis mon texte à Ottawa en août 1968.

            J’ai terminé les dernières corrections sur la traduction anglaise de mon texte en juin 1969, 18 heures avant d’accoucher de ma troisième fille. Par la suite, j’ai été happée par un déménagement à Sherbrooke en 1969 et la vie de mère de famille à temps plein : trois filles d’âge préscolaire. Toutefois, à cette époque bénie, un téléphone m’a proposé, en 1970, un poste au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke, « si je faisais parvenir un c.v. ». Je retrouvais la didactique de l’histoire, je réalisais que je pouvais, moi aussi, enseigner à l’université et qu’il fallait que je travaille à l’extérieur si je ne voulais pas devenir dingue. Cette recherche « sur la situation de la femme » est disparue de mes préoccupations.

            J’ai découvert que cette « commande », publiée sous le titre Histoire de la condition de la femme dans la province de Québec, constituait une percée dans le savoir quand les études commandées par la Commission Bird sont rendues publiques en 1971. Immédiatement, j’ai été sollicitée pour des entrevues, des conférences dont la conférence d’ouverture du congrès de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) en juin 1972, avec mon mari Rodrigue Johnson. Mes propos qui me semblaient tellement banals ne l’étaient apparemment pas. Jennifer Stoddart, étudiante en histoire à l’UQÀM, est débarquée dans mon bureau et a réclamé ma participation au séminaire collectif et multidisciplinaire mis au programme de la session d’automne 1972 à l’UQÀM[vii]. Elle a également réclamé ma direction pour le mémoire de maîtrise qu’elle rédigeait avec Marie Lavigne sur les ouvrières montréalaises entre les deux guerres. En juin 1973, les organisateurs du congrès de la Société historique du Canada (SHC) m’ont sollicitée pour commenter deux communications : celle Susanne Cross, The Neglected Majority, et celle de Jennifer Stoddart et Véronica Strong-Boag sur les domestiques[viii]. À cette séance de la SHC, il y avait une très grande foule. J’ai lu mon commentaire en français, mais la discussion, très animée, s’est déroulée en anglais : pour moi le concept « histoire des femmes » venait d’apparaître et je réalisais que c’était un nouveau champ de recherche. J’avais, sans le savoir, formulé mes premières réflexions épistémologiques sur l’histoire des femmes. Celles-ci m’ont servi de point de départ pour les découvertes intellectuelles que j’ai expliquées dans Découvrir la mémoire des femmes. Mon premier cours en histoire des femmes date de 1976 seulement. Mais à partir de cette date, mon engagement dans l’histoire des femmes et les études féministes a été décisif et complet.

            Je réalise qu’une pensée féministe m’animait inconsciemment, sans doute depuis l’adolescence. J’ai retrouvé dans mes papiers un texte « féministe » datant de 1953 : « Ta ta ta, ma fille ! », article où je critiquais, dans ce même journal, les éditeurs de Vie étudiante qui ne parlaient jamais de l’orientation professionnelle des filles. La militance dans la Jeunesse étudiante catholique (JEC) m’avait enseigné que les idées des filles étaient aussi intéressantes que celles des garçons. Les ouvrages de Simone de Beauvoir, de Margaret Mead et d’Évelyne Sullerot avaient contribué à former ma pensée durant la période 1957-1965. Les discussions avec mes amis‑es avaient nourri cette conscience de même que les discussions suscitées par la Commission Bird où travaillaient deux de mes amies. À une date que j’ignore, j’ai décidé que le fait d’être femme ne devrait pas m’empêcher de réaliser mes rêves. C’est la réaction des auditoires féminins à mes propos qui m’en révélait l’effet subversif. C’est aussi, il faut bien le dire, le contexte global des années 1974-1980, où une ébullition féministe ne pouvait que contribuer à modifier mes idées. Lectures, actions, mobilisations suscitaient le besoin de connaître l’histoire des femmes. L’histoire des femmes ouvrait la porte d’une perspective nouvelle sur le monde et le savoir. À partir de 1982, une intense période de militance féministe, à Sherbrooke, m’a permis de nourrir cette perspective et je pense que la conjonction de la militance et de la réflexion constitue un puissant détonateur.

            J’ai donc été pendant longtemps, à l’instar de M. Jourdain, le Bourgeois Gentilhomme de Molière, qui faisait de la prose sans le savoir, une madame Jourdain qui faisait des études féministes sans le savoir.

 

Quelques publications de l’auteure

Dumont, Micheline. Découvrir la mémoire des femmes, Une historienne face à l’histoire des femmes, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2001, 159 p.

Dumont, Micheline et Louise Toupin. La pensée féministe au Québec : anthologie 1900-1985, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2003, 752 p.

Dumont, Micheline. “The influence of feminist perspectives on historical research methodology”, The effects of feminist approaches on research methodologies, edited by W. Tomm, Waterloo, Wilfrid Laurier Press, 1989.

Dumont, Micheline, Michèle Jean, Marie Lavigne and Jennifer Stoddart (le Collectif Clio). Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Quinze Collection, 1982, 649 p.

Johnson, Micheline (Dumont). « Histoire de la situation de la femme dans la province de Québec », Tradition culturelle et histoire politique de la femme au Canada, étude préparée pour la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, no 8, Ottawa, l’Imprimeur de la Reine, 1971.

références bibliographiques

Cleverdon, Catherine L. 1950.The Woman Suffrage Movement in Canada, Toronto, University of Toronto Press, Cross, Suzanne D. 1973,“ The Neglected Majority:  The Changing Role of Women in 19th Century Montreal ”, dans Social History/ Histoire sociale, nov. p. 202-223.

Dumont, Micheline. 2001. Découvrir la mémoire des femmes, Une historienne face à l’histoire des femmes, Montréal, Éditions du remue-ménage,

Gaudet, Bérangère. 1971. Le Droit familial au Canada, étude no 11, étude préparée pour la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, Ottawa,

Labarge, Margaret Wade-. 1971. « Historique des traditions culturelles de la femme canadienne », dans Tradition culturelle et histoire politique de la femme au Canada, études préparées pour la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, Ottawa,

MacLellan, Margaret E. 1971. « Histoire des droits de la femme au Canada » dans Tradition culturelle et histoire politique de la femme au Canada, étude préparée pour la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, Ottawa,

Michel, Andrée et Geneviève Texier.1964. La condition de la Française d’aujourd’hui, 2 volumes, Paris, Plon,

Note biographique

Dumont, Micheline, Pionnière de l’histoire des femmes au Québec, Micheline Dumont a enseigné l’histoire des femmes à l’Université de Sherbrooke de 1970 à 1999. Membre du Collectif Clio, elle a publié L’histoire des femmes au Québec (Quinze, 1982/ le Jour, 1992). Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, dont Les couventines (Boréal, 1986) avec Nadia Fahmy-Eid ; Les religieuses sont-elles féministes ? (Bellarmin, 1995) ; Découvrir la mémoire des femmes (Remue-ménage, 2001) ; avec Louise Toupin : La pensée féministe au Québec (Remue-ménage, 2003) ; avec Andrée Dufour Brève histoire des institutrices au Québec (Boréal, 2004).


 

Notes


 

[i] C’est l’ouvrage préparé par le National Council of Women of Canada en 1900 pour l’exposition universelle de Paris.

[ii] Revue de la première association féministe québécoise, la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste fondée par Marie Gérin-Lajoie (mère) en 1907.

[iii] Revue de l’Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec, fondée par Idola Saint-Jean en 1928.

[iv] Magazine publié par Robertine Barry de 1902 à 1913.

[v] Revue de la Fédération des institutrices rurales entre 1937 et 1946.

[vi] Aujourd’hui, j’énumère avec consternation la longue liste d’erreurs que contient ce texte que j’ai signé de mon nom d’épouse : Micheline D. Johnson.

[vii] Voir à ce sujet la contribution de Nadia Fahmy-Eid, dans ce volume.

[viii] Je n'ai jamais lu cette dernière communication, parce que, je l’ai appris il y a cinq ans, leur professeur leur avait dit qu'une telle communication nuirait à leur carrière.

 

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